Posture 1 : Tada asana, La montagne, l’homme debout, représente un état de plénitude, de recentrage, d’alignement. L’homme se concentre, pose son intention, avant d’accomplir ce rituel de passage.
Posture 2 : La flexion avant (uttanasana ) : la force vitale se met en action. La tête en dessous du cœur et du bassin symbolise le passage à la matérialisation, les mains touchent la terre.
Posture 3 : Le guerrier genoux à terre est la posture de l’humilité, du respect de la création. L’ouverture de la poitrine exprime la générosité de son action et le regard droit devant lui, la fermeté.
Posture 4 : le guetteur, planche pour exprimer la détermination, la force, la distance juste face aux événements. L’homme aspire à incarner son équilibre de vie. Avec le guetteur ou planche, il sollicite la vigilance de ’esprit pour maintenir cet équilibre.
Posture 5 : Pour le chien tête en bas, les pieds et les mains au sol traduisent le contact avec la réalité. La tête en bas vers le sol, l’homme lâche l’ego pour laisser l’esprit remanier, guider la matière.
Posture 6: fœtus et la reptation (ashtanga asana) : posture de tous les membres face à la terre, prosternation, abandon de l’ego. Le mouvement de la reptation symbolise la transformation de l’homme unissant en lui la force de la terre et la légèreté, la liberté du ciel.
Posture 7: Le cobra est le point culminant de la salutation. Avec le cobra, l’homme se redresse, se repousse du sol, lâche les préoccupations uniquement matérielles pour élever sa conscience vers le ciel. C’est la renaissance dans une nouvelle harmonie entre l’action et la pensée ; c’est aussi le rappel que le but de la vie est une connexion, un équilibre entre la matière et le spirituel.
Posture 8 : le chien tête en bas : remettre l’égo à sa juste place et laisser l’énergie du cœur rayonner.
Posture 9 : De nouveau une planche pour exprimer la détermination, la force, la distance juste face aux événements. L’homme aspire à incarner son équilibre de vie. Avec le guetteur ou planche, il sollicite la vigilance de l’esprit pour maintenir cet équilibre.
Posture 10 : La fente ou posture du héros (virabhadrasan), les bras à la terre ou vers le ciel, selon notre intention et vibration.Le genoux aux sol, geste d’humilité vers plus grand que Soi, vers notre âme. Les mains au sol « nourrissent » l’ancrage et l’humilité, notre humanité, les chakras inférieurs. Les mains vers le ciel « nourrissent » le désir de s’élever, de s’épanouir, de s’alléger. Ceci n’est possible que si la posture est solidement ancrée au sol.
Posture 11 Flexion avant (uttanansa) vers la terre. L’homme transformé s’élève vers le ciel, vers sa réalisation pour accueillir sa conscience supérieure.
Posture12 Posture debout, mains jointes devant la poitrine, posture de Samstithi. L’homme accueille le soleil dans son cœur. Ce soleil représente la Conscience Supérieure, le Soi, l’Atman. L’homme est guidé par ce soleil qui l’enveloppe, sa chaleur, sa lumière permet à l’homme de rayonner dans le monde
En yoga, cet enchaînement tonifie les muscles, assouplit tout le corps, apaise le mental et, selon le rythme, est un bon exercice cardio-vasculaire. Il est à faire en lien avec la respiration. L’homme accomplit une descente progressive vers le sol qui incarne la matière pour ensuite se redresser vers sa dimension spirituelle.
En ayurvéda, cet enchaînement stimule Agni, le feu intérieur qui permet de transformer les aliments en nutriments et aussi d’accroître notre faculté à transformer nos expériences de vie.
C’est un hymne à la vie, un hommage à la lumière. De plus il convient aux trois doshas vata, pitta, kapha.
Il est bon d’adapter le pranayama et le rythme selon le dosha dominant.
Pour vata il est préférable de suivre un rythme moyen avec une respiration régulière et douce.
Pour pitta un rythme moyen avec des pauses poumons pleins ou vides, prendre le temps de ressentir chaque posture, de rester 3 à 6 respirations dans chaque posture.
Pour Kapha un rythme soutenu, rapide pour stimuler ce dosha.
Avec cette salutation, l’homme accomplit une transformation physique et spirituelle grâce à laquelle la conscience peut s’ouvrir et les sens s’affinent. Il peut percevoir l’énergie, et l’état d’unité, qui l’anime.
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